Formation : L’éco-anxiété, un défi pour l’Église
Les paroisses de l’Ensemble Dauphiné – Vivarais ont décidé d’unir leurs forces pour proposer des mini-formations théologiques et éthiques à leurs paroissiens, et au-delà, grâce à la magie d’internet.
Ces quatre paroisses (Annonay, Vienne-Roussillon-Saint-Vallier, Tournon et Romans-sur-Isère) sont, comme bien d’autres, confrontées au défi de la survie en contexte de petite ville et de dissémination. Cette initiative stimulante offre alors la possibilité de mettre, pour un temps, de côté les soucis de planning de cultes, de bâtiments, de renouvellement des conseils presbytéraux ou de versement de la contribution régionale… pour prendre un peu de recul et chercher ensemble ce que la théologie a à dire sur le monde, et inversement bien sûr !
L’éco-anxiété en question
Après avoir pris à bras le corps la question « ce qu’est l’Église » en automne dernier, au moment des synodes, un deuxième cycle, éthique cette fois-ci, propose de se pencher sur « l’éco-anxiété, un défi pour l’Église ». Ainsi les 23 et 30 mars dernier nous avons écouté et échangé avec nos deux intervenants : Rachel Calvert, présidente d’A Rocha-France, puis Sarah Foxx, théologienne et membre de la commission Écologie et Justice climatique de la Fédération protestante de France. À l’heure ou 67 % des Français (sondage IFOP de l’été 2022) déclarent ressentir de la peur vis-à-vis de l’avenir de la planète, il n’est pas inutile, pour une Église qui se veut témoin de l’Évangile dans le monde, de chercher à analyser les ressorts de cette peur et d’actualiser si besoin notre compréhension de l’espérance chrétienne.
Formation à venir
Il faut bien plus que deux soirées pour aborder un sujet aussi vaste. Alors le prochain thème de formation, avec quatre visioconférences les jeudis du mois de juin permettra d’aller plus loin en partant à la découverte d’un théologien français du 20e siècle absolument inclassable : Jacques Ellul.
