Témoignage d’une Annécienne

Un synode décentralisé, pourquoi faire ?

01 décembre 2021

Il est bon que notre synode se tienne parfois hors de ce lieu charmant mais retiré qu’est Vogüé sur les bords de l’Ardèche. Car ne voulons-nous pas être une Église de témoins ?

C’est avec élan que le conseil presbytéral d’Annecy avait reçu la proposition d’accueillir - sur son terroir bien peu protestant - le 8e synode régional de l’EPUdF en Centre-Alpes-Rhône. Las, le Covid est passé par là et il a fallu remplacer la session automnale de 2020 par un synode de quelques heures en visio repoussé en février 2021. Mais ce n’était que partie remise et le 9e synode s’est bien déroulé sur les bords… du lac d’Annecy !

La crise sanitaire persistant, on a dû cependant passer par une série de renoncements. J’avais personnellement en mémoire le synode 2017 à Valence et l’engagement de toute une communauté : accueil de la grande majorité des délégués chez l’habitant, échanges sur le lieu des sessions, douceurs généreusement préparées par nos amis du Valentinois… bref ,une vraie rencontre entre accueillants et accueillis. Tout cela n’a pas été possible cette année. Nous avons offert ce qui le restait : le choix d’un centre d’accueil agréable, des transferts entre la gare et les « Balcons du lac » et la chaleureuse participation de notre chorale au culte.

Est-ce à dire que rencontre et témoignage ne furent pas au rendez-vous ? Non, des pas ont été faits dont l’avenir dira la portée : l’organisation d’une table-ronde par RCF, radio bien écoutée en Haute-Savoie, aura sans doute permis de mieux connaître notre Église. Même chose avec un entretien diffusé par Radio Semnoz sur le fonctionnement presbytérien-synodal, découvert en direct par les invités locaux. Enfin, nul doute que le grand rassemblement du culte aura donné un souffle nouveau à tous les participants !

©Mateus Fonseca

 

Nicole Dailcroix
Annecy

Commentaires