Tous en télétravail !
Au premier confinement, ce fut le départ en toute hâte, chacun chez soi ! Les salariés ont rapidement été placés en télétravail.
Mais lors du deuxième confinement, tout a été très différent : télétravail rime avec isolement, inconfort, bruit, contrainte.… Pour les directeurs d’associations sociales, en tant qu’employeurs, la réflexion a commencé en amont. Puisque le confinement, et donc le télétravail paraissaient inévitables dans un avenir proche, il fallait en préparer les conditions : prévoir le matériel, gérer l’organisation et s’adapter aux situations…
Tous les postes ne permettent pas le télétravail : dans le domaine social, l’accompagnement des personnes et des familles doit se poursuivre et c’est d’autant plus difficile de lutter contre cette peur et toutes les visions de mort que la maladie apporte. Les travailleurs sociaux sont là, malgré leurs angoisses personnelles : travail de terrain, de contact pour que les dossiers soient traités, que la vie continue, que l’avenir ne s’arrête pas.
D’autres postes, plus administratifs, imposent le télétravail, même à ceux qui n’en veulent pas ! Les Plans de continuité d’activité, répartissant nouvellement les tâches et les présences, ont été élaborés pour répondre aux consignes de l’État, en collaboration avec les représentants du personnel et l’inspection du travail.
Chez soi, il manque la présence des collègues, les temps de pause à plusieurs, les échanges devant les difficultés… Même sans la présence des enfants, la maison ne se prête pas à cette forme d’occupation.
Une étape difficile à vivre pour tous, confinés, télétravailleurs, en présentiel : pourtant au-delà de ce temps, il est d’actualité de réfléchir à l’avenir du travail pour tous les travailleurs ; et plus largement à nos relations humaines.