Sobriété de la nativité
Ce Noël sera-t-il comme les autres ? Allons-nous voir fleurir les fameuses décorations de Noël des villes (à Chambéry, elles sont en place depuis quelques jours), les maisons sur-éclairées, alors que les lumières s’éteignent de plus en plus la nuit dans les villes par économie, souci écologique ou greenwashing de bonne conscience ?
« Oui, mais vous comprenez, ça rend les enfants heureux, on ne peut pas leur retirer ça ! » Et si nous leur apprenions à être heureux différemment, si nous leur faisions comprendre que l’essentiel n’est pas dans l’artifice ni dans le toujours plus ? Et si, tout simplement, nous nous mettions à leur écoute ? Nous avons tendance à anticiper les réponses à leurs potentiels besoins et nous sommes à la fois à côté de la plaque et totalement déconnectés de leurs réelles préoccupations. Car nos enfants sont conscients des enjeux de notre époque tout en étant pointés régulièrement du doigt pour être responsables des maux de ce temps : téléphone greffé aux doigts – mais qui leur a fourni cet objet ? –, adeptes des marques – mais qui leur a dit que les marques posaient la personne ? –, inconditionnels de la surconsommation – mais qui leur donne l’argent pour surconsommer ?...
Nous voulons que nos enfants, nos petits-enfants se comportent en acteurs responsables, alors donnons-leur la parole et repensons nos propres comportements.
Que ce Noël soit celui de l’écoute, du partage, de cette sobriété heureuse qui suffit au cœur et à l’esprit.
Bon temps de l’Avent à toutes et à tous, dans la paix du petit enfant de la crèche !
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Bonne lecture du numéro de décembre.
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