S’investir pendant le confinement
Lucile Jallifier est étudiante en médecine. Pendant le confinement, elle a fait partie des nombreux bénévoles appelés pour soutenir les services sanitaires auprès des populations en difficulté.
J’ai 19 ans. Je suis en première année de médecine pour devenir ergothérapeute. Je suis aussi bénévole secouriste à la Croix blanche. C’est une association qui, habituellement, intervient lors de grands rassemblements, comme les concerts à la halle Tony Garnier, à Lyon.
Ces derniers mois ont été très intenses. J’ai essayé de mener de front mes études et mon engagement associatif. Avec la Covid, nous avons été souvent appelés pour aller chercher des malades dans des squats. Les pompiers étaient débordés. Je ne savais pas si tout ce temps que j’investissais n’allait pas mettre à mal mon entrée à l’école d’ergothérapie. J’ai malgré tout décidé d’y aller si on m’appelait. Et on verrait ensuite…
Début mai, j’ai eu la réponse pour mon orientation. Je suis prise à Grenoble ! Ces derniers mois, malgré de grands moments de doute, j’ai fait confiance, j’ai beaucoup prié et je n’ai pas été déçue !
Comment es-tu arrivée dans la paroisse ?
Mon père était catholique, ma mère protestante. J’ai suivi un catéchisme œcuménique. Je me suis toujours sentie plus à l’aise au temple. On m’a donné une place. Je m’y sentais utile. J’étais très impliquée quand j’étais au lycée. Après un voyage en Angleterre, puis un autre en Allemagne sur les traces de Luther, nous avons constitué un groupe fort d’amis. Avec Solène, nous avons mûri notre chemin. Nous avons décidé de nous faire baptiser ensemble le même jour.
Comment vois-tu tes prochaines années ?
Je suis à Grenoble depuis la rentrée pour faire quelque chose que j’aime. J’ai aussi déjà repéré une association dans laquelle je veux m’engager : les Blouses roses. Elle vient en aide aux personnes hospitalisées pour les distraire via des activités créatives ou de la musique. Je me sens plus sereine, je me sens prête.