Paroles de jeunes

07 mars 2021

Ils et elles s’appellent Thaïs, Rosalie, Léo, Kévin, Emma, Louis, Boris, Priscilla, ont entre 17 et 29 ans, sont lycéens, étudiants, bientôt ou déjà entrés dans la vie professionnelle.

Ils et elles s’appellent Thaïs, Rosalie, Léo, Kévin, Emma, Louis, Boris, Priscilla, ont entre 17 et 29 ans, sont lycéens, étudiants, bientôt ou déjà entrés dans la vie professionnelle. Heureux et fiers d’être interrogés sur « l’actualité », ils ont exprimé leur ressenti avec sincérité, lucidité et pertinence.

D’abord ils sont inquiets, se demandent « quand cela finira et à quel prix », regrettent « le manque d’information concernant les concours plusieurs fois reportés en Fac », craignent également que la crise n’impacte plus tard des entreprises non touchées pour l’instant, notamment dans le secteur du tourisme.

Ils souffrent aussi beaucoup de la rupture du lien social engendrée par les restrictions sanitaires. « Je n’ai pas eu le courage de revivre seule un deuxième confinement et suis retournée dans ma famille… »

Parfois ils sont agacés : « Ce qui m’a le plus choqué, c’est le traitement médiatique réservé à la gestion de la crise, surtout du point de vue scientifique, par manque de pédagogie, ce qui a entraîné une cacophonie désagréable sur tous les plans ! »

Mais fort heureusement, tous ces jeunes nous ont aussi confié des propos plus positifs ! Quelle joie de constater qu’ils reconnaissent, pour en avoir été privés, l’importance de la nature, de la famille, le cocon vers lequel ils apprécient de revenir !

Et comme il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur : « Nous prenons le temps de vivre et arrêtons de courir partout. Cela resserre également les liens, les gens font preuve de plus de solidarité, nous prenons la peine d’échanger avec nos voisins, ou tout simplement dans la cage d’escalier avec des inconnus, alors que nous ne le ferions pas en temps normal, trop pressés de courir après le temps. »

propos recueillis par Annie Leenhardt et Jocelyne Stehly
Montélimar

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