L'aventure Réveil jusqu'au numéro 500

Numéro 1 ou 41, des préoccupations actuelles

01 novembre 2017

 

J’ai entre les mains un fac-similé du premier numéro de Réveil, daté de janvier 1976, qui étrangement porte le numéro 41… Sa Une annonce les deux préoccupations qui parcourront une grande partie du journal : en photo, « Pour vous qui est Jésus-Christ ? » tandis que les deux articles en dessous s’intitulent « Jeunes que dites-vous de l’œcuménisme ? » et « les mariages œcuméniques n’existent pas ! »

Rapidement, je suis surpris par le fait que si la réalité ecclésiale a bien changé, les préoccupations restent les mêmes. J’ai souri en lisant des noms que j’entendais fréquemment citer au début de mon ministère, en 1999, déjà considérés comme de grands anciens : Gérard Cadier, Jean-Marc Viollet, Jean-Pierre Monsarrat, président du conseil régional, qui signe la rubrique « Jean-Pierre Monsarrat nous parle », Jean-Tartier... Nous retrouvons aussi Alphonse Maillot qui nous conte sa participation à la première édition de la TOB.

Donc je ne fus pas totalement déboussolé : j’y ai retrouvé le courrier des lecteurs, une « rencontre avec… » sous le nom « Cinq minutes avec… », des petites annonces dont une pour une « petite pension pr pers. tt âge, tr. bon chauff., nourr. abon. », les chroniques locales qui pourraient presque passer pour celles de ce mois, et des publicités diverses : clairette, fourrure, pneus, laiterie et gelée royale obtenue, nous affirme-t-on, « sans tripatouillage »…

J’ai été amusé de me souvenir de cette étrange manie de commencer un article sur une page et de le poursuivre huit pages plus loin. Or, si la mise en page de ce premier numéro peut amener à sourire au vu des moyens actuels, nos prédécesseurs n’ont pas à rougir ni sur le fond ni sur la forme.

 

Vincent CHRISTELER

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