Le Covid à Madagascar

Covid oblige, l’assemblée générale de Zazakely s’est tenue par vidéo, permettant aux adhérents des quatre coins de la France d’y participer.

Courant 2020, s’il n’y a pas eu d’activités, ici en France, à cause de l’épidémie, à Madagascar, ils ont continué à nourrir les enfants, même si les écoles étaient fermées. Étant donné l’étendue des besoins, nous avons lancé une cagnotte en avril qui a permis de récolter un peu plus de 10 000 €.

Les comptes et le budget de Zazakely pour 58 000 € ont été adoptés à l’unanimité.

En manque de tout

En début de rencontre, nous avons fait le point sur la situation sanitaire à Madagascar qui peut se résumer ainsi : rien n’est mis en œuvre pour gérer cette pandémie, ni test ni vaccin, pratiquement plus d’oxygène. Il y a quelques semaines, le président malgache a émis l’idée que les vaccins soient fabriqués sur place.

Depuis mi-avril, un confinement total est appliqué le week-end, permettant à chacun d’aller éventuellement travailler en semaine, et à partir de 13 h uniquement, pour que les gens puissent aller s’acheter de quoi manger. Le dimanche, pas de réunion, pas de célébration religieuse. Les écoles sont fermées et plus personne ne vient au centre. Aucun repas n’est servi ; pour remplacer la distribution des repas, de l’argent est de nouveau distribué aux familles (environ 3 € par famille et par semaine).

Difficultés administratives sans fin

Un terrain a été acheté dans un quartier de Tananarive, il y a environ douze ans, pour construire un centre qui accueillerait les enfants, mais des difficultés administratives sans fin empêchent les choses d’avancer. Commencé avec des moyens empiriques, le remblaiement du terrain inondable doit reprendre, les autorisations étant enfin parvenues, et se terminer avant la prochaine saison des pluies.