Grenoble : inauguration de Chez Téo

Dans une ambiance fraternelle, solennelle et joyeuse, chacun écoute Esther Bosshardt (présidente du Conseil presbytéral de l’Église Protestante Unie de Grenoble), puis Emmanuelle Seyboldt (présidente du Conseil national de l’EPUdF), et Eric Piolle (maire de Grenoble), avant qu’un beau ruban multicolore (et non pas tricolore) soit découpé, et que tout le monde puisse visiter ce nouveau lieu.

Un projet et des moyens

Il y a quelques années, l’Église de Grenoble réfléchit à son ouverture sur la cité, pour accueillir et témoigner de la Bonne Nouvelle qui nous fait vivre. La vente d’un local en face du temple, et un montage financier impliquant un legs d’un paroissien et le soutien de l’association FLAM, permettent d’ouvrir les portes de Chez Téo en février dernier.

Lieu de pause, d’échanges et de réflexion sur le sens de la vie

Une ambiance de bistrot contemporain, animé par des protestants, nous dit le site internet. Lieu gratuit, où on n’achète rien, lieu de la Parole, où des paroles de vie, d’espérance, de vérité peuvent être échangées ; lieu d’attachement, où chacun peut compter sur les autres, et compte lui-même pour les autres. Lieu au sein duquel l’important n’est pas ce qui se compte (comme dans notre société de consommation), mais ce qui compte, c’est-à-dire l’humain, la dignité humaine, le vivant, ajoute E. Seyboldt. Et enfin, lieu compatible avec la laïcité, qui n’est pas la relégation du spirituel dans la sphère privée, complète le maire.

S’ouvrir au monde

En sept mois de fonctionnement, plus de 700 personnes ont déjà poussé la porte de ce lieu innovant, qui permet à chacun de se poser tranquillement dans un espace accueillant et beau, et à l’Église de dialoguer avec la société et tous ses publics.

Une nouvelle manière pour l’Église de s’ouvrir au monde ? Ou même une nouvelle manière d’être Église ? En tout cas, nous souhaitons à Chez Téo de rester longtemps ce lieu privilégié, ouvrant tant de possibles.