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Couloirs humanitaires

Fraternité-sur-Seine

26 juillet 2022

Pour célébrer le cinquième anniversaire des couloirs humanitaires destinés aux Syriens, Irakiens et Palestiniens en exil au Liban, la Fédération de l’Entraide protestante (FEP) a organisé une balade festive sur la Seine pour découvrir d’une façon plus agréable Paris. 300 réfugiés sur les cinq cents présents en France ont répondu cette invitation.

Quelle image les réfugiés ont-ils de Paris?? Une première étape vers la paix, mais aussi un lieu de tracasserie administrative et d’angoisse, notamment à l’Ofpra, organisme chargé de vérifier les parcours des demandeurs d’asile et d’établir les dossiers en vue de l’obtention de la carte de séjour.

© Françoise Perrier-Argaud

Pour célébrer le cinquième anniversaire des couloirs humanitaires destinés aux Syriens, Irakiens et Palestiniens en exil au Liban, la Fédération de l’Entraide protestante (FEP) a organisé une balade festive sur la Seine pour découvrir d’une façon plus agréable Paris. 300 réfugiés sur les cinq cents présents en France ont répondu cette invitation.

Venues des quatre coins de France, de Bordeaux avec le plus jeune convive (un mois), Strasbourg, Nantes, Valence, Chartres, en passant par l’Ain, la Vallée du Rhône, l’Ardèche, du Pays basque, de La Bresse et de Saint-Romain-en-Gal, ces familles ont été accueillies par Isabelle Richard, présidente de la FEP, Jean Fontanieu, le délégué général, François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France, et son successeur Christian Krieger et Anne Hidalgo maire de Paris.

© Françoise Perrier-Argaud

Cette manifestation pensée depuis longtemps a mobilisé les bénévoles de la FEP, cela allait des guides en gare aux jeunes s’occupant des enfants ou du vestiaire, à l’accueil des arrivants. Le repas a été préparé par Refugee Food, association gérant un restaurant et un office de traiteur permettant l’insertion professionnelle des réfugiées. Celles-ci apportent leurs propres traditions culinaires pouvant être commercialisées.

© Françoise Perrier-Argaud

Cette promenade en péniche a permis à ces familles de retrouver des amis, exilés comme elles, connus dans leurs pays respectifs ou dans les camps ou faire connaissance sur le quai d’une gare TGV ou dans le train. Elles ont pu se replonger avec joie dans leur bain culturel du Moyen-Orient.

© Françoise Perrier-Argaud

Si en France, tout finit par des chansons, la tradition a été respectée, car cette journée de ressourcement s’est achevée dans la liesse des danses et de musiques orientales où se sont mélangés femmes et hommes, réfugiés et accompagnateurs.

Françoise Perrier-Argaud
journal Réveil

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