Consistoire Auvergne-Bourbonnais

Formation à la prise de parole en public

24 avril 2023

Le consistoire Auvergne-Bourbonnais a fait appel à Régis Joly, ministre en charge de la formation, pour bénéficier d’apports sur la prise de parole en public. Témoignage d’une participante.

Ce que je tiens à vous dire, c’est ce que les exercices pratiques m’ont apporté, ce en quoi les explications psychologiques m’ont confortée, ce que le partage avec notre groupe de stagiaires m’a fait découvrir.

 

Apprivoiser sa peur et l’espace

Lors de la première séance, tout en insistant sur la joie que nous donne le service de la parole dans un culte, Régis nous a convaincus de parler en tenant un crayon entre nos dents, et cela nous a beaucoup amusés ! J’ai essayé de m’entraîner sur les textes que je lis à la radio, pour améliorer ma façon d’articuler et je vous conseille de lire ce petit texte, vous aussi, avec un crayon en bouche ! Nous étions ensuite plus détendus pour circuler dans la nef dans le but d’apprivoiser les lieux où nous aurons un jour l’occasion de parler, lire, chanter ou prêcher. Prendre conscience de nos déplacements, dans un espace où le respect peut nous paralyser, est utile et intéressant, de même que le fait d’être regardés.

La prise de parole en public, dans la joie et la bonne humeur
(©EPU Clermont-Ferrand)

 

Confiance

Lors de la seconde séance, nous avons continué à prendre conscience de notre rapport à l’espace, et de nos limites de sécurité (« N’approchez pas trop près de moi, cela me met mal à l’aise ! ») par quelques petits jeux ; mais surtout, Régis a essayé de nous aider à ne pas laisser la peur, le trac, les complexes… nous paralyser. Beaucoup d’entre nous avons besoin de trouver des parades pour être ou paraître détendus et naturels, afin que notre public lui aussi soit détendu et réceptif au message que nous souhaitons faire passer.

Oublier nos complexes en respirant, en repérant un regard confiant et amical dans la salle, et nous souvenir que ce n’est pas notre parole que nous portons, mais la parole de celui qui nous dépasse, tout cela peut développer notre confiance.

 

Face à la caméra

Régis Joly nous a promis, pour la prochaine séance, d’autres exercices (préparer la liturgie d’un culte à plusieurs, lire et prêcher réellement…) devant une caméra, et ce défi est très excitant ! Je pense que nous serons nombreux encore à venir tester nos bonnes résolutions dans le climat de confiance et d’empathie que le pasteur sait créer lors de ces séances de formation.

Françoise Allard
Clermont-Ferrand

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