Voici Noël

Une histoire de partage

06 décembre 2022

« Voici Noël ! » : ce chant, nous l’avons chanté si souvent. Il nous ouvre les portes de ce temps qui prépare le jour de la naissance de Jésus et il le conclut, « oh ! quel beau jour ! Jésus est né, quel grand amour. »

L’Avent est d’abord devenu cette période où chacun cherche le cadeau à offrir : faire plaisir, se réjouir dans la lumière et la chaleur, accorder une place unique à la joie de donner et de partager…

 

Un temps joyeux

Dans les familles, l’Avent réunit les membres autour du calendrier de l’Avent. Ce calendrier se présente comme un chemin vers Noël rassemblant des personnages en route vers la Crèche, suivant l’étoile, avertis par des anges. Mais il est aussi un objet où chaque petit volet peut s’ouvrir sur des chocolats et friandises cachés, sur des mini-cadeaux…

Les maisons sentent bon la pâtisserie : petits gâteaux à la cannelle, bûches. Le sapin attend ses décorations, aux couleurs et lumières vives…

Oui, chaque année, nous évoquons cet Avent comme un temps joyeux, un rappel de l’enfance, une attention particulière pour les enfants !

 

Pensées et prières

Pourtant Noël n’est pas toujours une fête. Pensons à tous ceux qui ne savent ou ne peuvent pas retrouver leur « joie d’enfant » ; pensons aux sans-familles, aux isolés, éloignés, malades, endeuillés ; pensons aux familles séparées par les querelles, l’exil, le deuil… Pensons à tous ces motifs de tristesse et d’isolement, relisons les psaumes qui manifestent la détresse et l’abandon : « des profondeurs, je t’appelle, Seigneur » (Psaume 130), et prions pour toutes les personnes ainsi blessées.

 

Atmosphère de joie

Mais puisqu’aujourd’hui je le peux, je veux uniquement profiter de cette atmosphère de joie. Je refuse qu’elle soit gâchée par d’autres soucis. Je ne veux voir que les vitrines lumineuses, le rouge gai des pères Noël, la fête animée de l’école, les préparatifs à la maison… non, le partage n’est pas toujours si facile !

Notons qu’en fin d’année les dons anonymes sont plus nombreux, plus généreux : nous pouvons compter les uns sur les autres pour manifester l’empathie humaine et générale. Comme les psaumes rappellent que Dieu reste notre espoir, nous rappelons volontiers les solidarités actives du temps du Covid, et celles d’évènements dramatiques (inondations, incendies).

« Allons ! bénissez le Seigneur » (Psaume 134) notons avec joie et chantons : « Bénis O Dieu nos routes, nous les suivrons heureux ! »

Martine Chauvinc-Chiffre
Journal Réveil

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