Découvrir la richesse des origines

Si pour fêter le 500^e anniversaire de la Réformation, on focalise sur le geste un peu mythique de Luther affichant ses 95 thèses sur la porte de l’église de Wittenberg, c’est moins un homme que l’on commémore que la mise en marche d’un mouvement qui allait bouleverser l’Europe. Quasiment au même moment qu’à Wittenberg, d’autres auteurs à travers l’Europe ont renversé les fondements d’une société et d’une Église.

C’est la richesse de cette diversité d’auteurs et de pensées que le dernier numéro d’Études théologiques et religieuses, la revue de l’Institut protestant de théologie, invite à découvrir à travers un florilège de traductions inédites de textes. Si Luther y est à l’honneur, on y retrouve également Mélanchton, Zwingli, Œcolampade ou Marie Dentière, et aussi quelques auteurs moins connus tels que Balthasar Hubmaier, Sebastian Münster, Paul Dolscius et Nicolas Kazarian. Rédigés entre 1521 et 1559, ces textes concernent pour l’essentiel les réformateurs de la première génération.