Auschwitz
01 juin 2020
Les nombreux récits, les films et témoignages qui racontaient les camps m’avaient horrifiée par leurs descriptions du malheur des victimes et la barbarie de leurs bourreaux. Il y a quelques années, j’ai pu voir de mes yeux ces lieux.
En dehors de la ville, dans la campagne. Une fois franchie la célèbre grille où figurent les mots « Arbeit macht frei » (le travail rend libre), on se trouve dans une large allée flanquée de bâtiments en brique à un étage. Dans chacune, une grande pièce toute en longueur, de grandes vitrines, bien éclairées. Et là, le choc. On ne voit là que des objets personnels, qui ont été pris, arrachés à des hommes et des femmes nouvellement arrivés, vivants, qui avaient vécu, aimé, ri, avant de pleurer...
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France-Anne de Clermont