Année diaconale : se former pour une année… pour la vie

Ils sont presque 60 ce lundi soir dans les locaux du Centre culturel Saint-Thomas, à deux pas des institutions européennes de la capitale alsacienne. En réalité, « ils » ne sont que 5 parmi plus de 50 « elles ». Ces jeunes femmes rassemblées ce soir de fin septembre à Strasbourg vivent le début de la première session de formation proposée par VISA-AD. Elles ont entre 18 et 25 ans et toutes ont déjà commencé une année de volontariat au service des autres dans des structures en France entière. Ces quatre jours de formation vont leur permettre de poser les bases de ce temps de volontariat et leur offrir de donner du sens à ces quelques mois un peu particuliers. Cette année, c’est la figure du penseur Edgar Morin qui servira de fil rouge à la réflexion de ces jeunes, pour les aider à articuler l’expérience qu’elles vivront au service des enfants, des personnes âgées ou des plus démunies et l’orientation qu’elles donneront à leur vie. Les sessions sont animées par les équipes de VISA-AD, mais aussi par Bernard Stoehr, formateur, ainsi qu’Olivier Arnera et Brahim Tekhfa, comédiens.

Une diversité de lieux de mission

VISA-AD accueille en France environ 300 volontaires qui viennent de France et d’une douzaine de pays européens ou extraeuropéens et envoie une centaine de volontaires français à destination de ces mêmes pays. Le plus gros contingent vient dans le cadre d’un service civique français. Une quarantaine de volontaires profite du dispositif du corps européen de solidarité financé par l’Union européenne. Une petite dizaine vient dans le cadre du dispositif du service volontaire allemand (IJFD).

Des formations adaptées et continues

Pour ceux qui sont partis à l’étranger, la session se tenait à Paris dès la fin août pour leur permettre de rejoindre leurs lieux de mission en Roumanie, en Suède, au Royaume-Uni ou en Israël, dès début septembre. La session était alors très fortement tournée vers la découverte des pays et des cultures dans lesquels ils passent quelques mois. À leur retour, une session de fin leur permettra de « boucler la boucle » en leur donnant l’occasion de faire le bilan de ce que cet engagement leur a permis de vivre et d’acquérir et de préparer la suite, soit dans la poursuite d’études soit dans de la recherche d’emploi.

Pour ceux qui arrivent ou restent en France, une session à mi-parcours complète cette proposition et permet de faire le point pour éventuellement ajuster le déroulement de la mission.