Susciter le désir de Dieu

Week-end national de catéchèse

01 juin 2018

Une rencontre des acteurs de la catéchèse de l’EPUdF a eu lieu à Paris début avril. Son but ? Se ressourcer ensemble, partager nos bonnes idées et nos questions en catéchèse, découvrir la méthode « T’es où ? »

Plus de soixante participants de toutes les régions – des pasteurs, des catéchètes, des animateurs – étaient présents au week-end national de catéchèse, début avril, et ce malgré les grèves SNCF.

 

Un réel ressourcement

Comme prévu, nous nous sommes ressourcés : des extraits de la Bible ont été lus, nous avons prié, chanté ensemble. Ces moments sont d’une importance immense et un besoin fondamental, un carburant pour notre mission, un temps privilégié avec Dieu qui nous rapproche les uns des autres, qui nourrit notre foi. Nous avons pris aussi le temps de rire, particulièrement le samedi soir avec un jeu hilarant. Nous avons reçu différentes documentations et informations sur tout ce que propose le service national de catéchèse pour nous aider dans notre mission.

Travail et retrouvailles dans la joie du service (© EPUdF)

 

Découverte de la méthode « T’es où ? »

Agnès Charlemagne, intervenante principale, est aumônier catholique de collège. Elle nous a présenté sa méthode T’es où ?, avant d’en débattre avec nous pour réfléchir aux adaptations possibles en catéchèse. Inspirée de la méthode Montessori, elle fonde principalement son expérience sur l’échange avec les préados en aumônerie. C’est une école du dialogue et de l’écoute ancrée dans la rencontre : les jeunes se sentent écoutés, ils se mettent à réfléchir. Ils découvrent le silence, un rituel avec une bougie. Ils sont autour d’une table et, pour les séances d’après, ils notent leurs réflexions (c’est anonyme) qui seront triées, réécrites sur l’ordinateur, puis lues à haute voix pour engendrer discussions, réflexions, écrits, et ainsi de suite au fil de l’année. La méthode pédagogique s’articule autour de questions récurrentes auxquelles le meneur ne doit pas répondre, mais provoquer le débat avec de bonnes questions : « qui veut répondre ? », « et toi qu’en penses-tu ? ».

 

Mireille MATTEACCIOLI,
Église protestante unie de Corse

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