Une voix de paix dans la guerre
Nous voilà embarqués dans cette fameuse guerre des Cévennes, tant décriée de toutes parts. Les détails ne manquent pas, avec beaucoup de noms, de pendaisons et de départs aux galères…
La violence est partout, dans chaque camp ; récit compliqué, aux nombreux protagonistes. La fin justifiant les moyens, les valeurs chancellent ou se radicalisent. Le pasteur Corteiz, Cévenol tenace, a pendant plus de trente ans refusé de prendre les armes et fut un restaurateur pacifique de l’Église du Désert. Comme Calvin, Corteiz ne condamne pas la guerre, mais au nom du cinquième commandement, Tu ne tueras pas, il condamne l’usage des armes par ceux dont ce n’est pas le métier, le rôle social. Voilà donc un précurseur de la résistance non violente s’exprimant parfois à travers les nombreux synodes de l’époque. Intéressant à décrypter !
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Pour commandre le livre :
Pierre Corteiz. Une voix non violente chez les camisards, Jean Fleury, Ampelos, 2020, 144 p., 10 €.