Stages de revirilisation

La masculinité est une vocation

01 février 2018

Face aux bouleversements de la deuxième moitié du XXe siècle au niveau des structures de la famille et des rapports entre hommes et femmes, certaines Églises se lancent dans une revalorisation du statut de l’homme. Entendez par là que les hommes auraient besoin de retrouver leur vocation d’homme, de retrouver leur virilité pour assurer et assumer leur rôle dans la famille et dans la société.

Face aux bouleversements de la deuxième moitié du XXe siècle au niveau des structures de la famille et des rapports entre hommes et femmes, certaines Églises se lancent dans une revalorisation du statut de l’homme. Entendez par là que les hommes auraient besoin de retrouver leur vocation d’homme, de retrouver leur virilité pour assurer et assumer leur rôle dans la famille et dans la société. Pour les promoteurs du Mankind project (projet masculinité) qui organisent des stages en France depuis 2002, sur une idée née au début des années 1980 aux USA, les hommes ont un problème d’énergie à canaliser : « Les hommes ont une énergie ancestrale de guerrier : ils sont faits pour protéger leur famille, protéger leur clan, leurs biens, leur territoire… mais il arrive que cette énergie soit dévoyée pour agresser. »

 

Pas facile non plus d’être un homme… (© pixabay)

Rendre l’homme meilleur

Certains groupes dans l’Église catholique suivent cette tendance de la revalorisation de la masculinité, suivant en cela les Églises évangéliques américaines. C’est ainsi que depuis 2011, le Camp Optimum cherche à rendre les « hommes meilleurs ». Plus de 1500 participants auraient pris part à ces camps, lancés suivant les préceptes du pasteur évangélique John Eldridge, auteur du livre Indomptable : les secrets de l’âme masculine, qui définit la masculinité suivant quatre préceptes : l’homme a besoin de vivre des aventures, il doit mener le combat, conquérir la belle et gouverner le royaume…

 

Une communauté d’hommes

Au programme de ces camps, les hommes sont donc invités à vivre des temps où ils éprouvent leur virilité à travers des sports de combat (boxe, rugby…) qui soudent aussi la communauté des mâles, mais aussi à partager leurs faiblesses et leurs questions à travers des temps de conférences et des groupes de prière. Au-delà des trois jours que durent les camps, chacun est invité ensuite à rejoindre une communauté pour souder le groupe et aider l’autre à vivre sa masculinité dans son couple et dans la société.

 

Gérald MACHABERT,
journal Réveil

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