Animal, on est mal
Le droit français ne reconnaît les animaux comme « des êtres vivants doués de sensibilité » que depuis un an. Cela ne suffira pas pour que leur soient épargnées les souffrances, d’autant plus intolérables qu’elles sont évitables, infligées par l’élevage intensif, les conditions d’abattage et la recherche scientifique…
Or, le sort des animaux et le nôtre sont liés. Après la Shoah, Marguerite Yourcenar disait que si l’humain était capable d’autant de cruauté envers ses semblables, c’est qu’il s’était exercé impunément sur les bêtes. Aujourd’hui, nous savons que les catastrophes écologiques sont liées à notre manque de respect pour les animaux sauvages et domestiques, leurs besoins vitaux et leur sensibilité.
Notre gestion de la Création est décidément à revoir, en commençant par une sérieuse relecture de la Bible !
