Royaume-Uni - France

20 ans de communion

01 septembre 2021

Le 23 juin dernier, protestants luthériens-réformés français et anglicans du Royaume-Uni se retrouvaient par écrans interposés pour célébrer les 20 ans des Accords de Reuilly reconnaissant la communion de leurs Églises.

Il y a 20 ans, les protestants luthériens-réformés français (à l’époque quatre Églises ; deux réformées et deux luthériennes, l’une de chaque respectivement en Alsace-Lorraine et dans le reste de la France) et les anglicans du Royaume-Uni signaient une déclaration de reconnaissance de la communion entre leurs Églises et de prise d’engagements découlant de cette reconnaissance mutuelle. Est notamment stipulée la reconnaissance mutuelle de ces Églises comme étant – chacune – Église, comme des lieux où l’Évangile est prêché et les sacrements administrés, comme ayant des ministres reconnus de part et d’autre ainsi qu’un ministère de vigilance de l’unité de l’Église. Ces Accords de Reuilly avaient été signés le 23 juin 2001, conjointement en la cathédrale de Canterbury et au temple du Saint-Esprit de Paris.

Retrouvailles par-dessus la Manche par la magie de la visioconférence (© capture d’écran)

 

L’unité face aux divisions

Le 23 juin dernier, une quarantaine d’Anglais, Écossais, Irlandais et Français étaient donc réunis – bien que virtuellement – pour célébrer ces accords et les avancées en termes d’engagements ou de mise en œuvre de ceux-ci (voir le dossier du mois prochain, consacré à l’anglicanisme).

L’archevêque de Canterbury, Justin Welby, se réjouissait de ces retrouvailles dans son message vidéo, soulignant que « l’unité n’est pas compromise par le Brexit ».

 

Un dialogue à l’échelle personnelle

Cette célébration suivait une forme liturgique tout en émaillant les prières et les chants de témoignages et de messages d’une rive et de l’autre de la Manche. Cette dimension plus personnelle de la célébration portait en soi un message en rejoignant la volonté des Accords : « œuvrer en vue de relations plus étroites entre nous dans des situations de diaspora. »

Gérald Machabert
journal Réveil

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